Il n'y a pas que des églises et des musées à Florence, comme ailleurs les scènes de rue sont pleines d'images simples, dépaysantes, curieuses et amusantes.
Parce que nos yeux sont plus performants que le meilleur des appareils de photos !
La photo originale, à gauche, est en contre-jour donc dépendante de la lumière générale et du ciel en particulier. Notre œil va automatiquement ajuster son diaphragme, l'iris, selon que nous déplacions notre regard sur la façade ou sur le fronton de mosaïques.
Pour la photo de droite j'ai retenu trois niveaux de lumière en trois calques : le ciel gardé original, la façade légèrement éclaircie, et le fronton réglé en lumière et contraste !
Traitement général des photos numériques
La prise de vue en voyage organisé conduit à certaines anomalies car vitesse et précipitation ne favorisent pas la qualité des cadrages, de la netteté, ...
Les problèmes viennent souvent des différentes sensibilités ISO choisies en fonction du lieu de prise de vue (extérieur, musée sans flash, ...) et que l'on oublie de changer, le réglage auto n'étant pas toujours idéal.
Le premier traitement des photos est la correction de niveau horizontal puis de perspective en raison des aberrations liées aux objectifs grands-angles.
Ensuite la taille de l'image est ajustée pour le format HD full soit 1920x1080 pixels. Pour ma part je ne prends jamais de photos en vertical, ce format donnant une image ridiculement petite sur un écran TV et incompatible avec un montage diaporama HD.
La correction de la luminosité et du contraste réside à obtenir une lecture "normale" de l'image : supprimer les surfaces brûlées et à déboucher les ombres.
Ce n'est pas toujours possible mais pour les blancs je diminue la lumière jusqu'à faire apparaître, par exemple, les plis du tissu d'une chemise ce qui apporte de la douceur. Pour les noirs on peut diminuer le contraste et voir ce qui apparaît. Le travail sur plusieurs calques comme vu au début est l'idéal.
Pour les couleurs le problème repose sur les types d'éclairages utilisés dans la scénographie des musées. Les éclairages, en fait la température de couleur des lumières, s'améliorent mais ils sont souvent médiocres voire mauvais. Si l'on a pas choisi de filtre à la prise de vue, Photoshop permet de choisir des filtres plus ou moins "chauds" (par exemple 82 refroidissant) qu'il est bon de tester mais cela ne marche pas toujours. Et une fois à la maison on a du mal à retrouver les couleurs d'un tableau que l'on n'a plus sous les yeux ! Pour la galerie sur le David de Michel-Ange (Accademia) j'ai volontairement laissé des dominantes selon les photos simplement parce qu'elles me plaisaient ainsi ! On sait bien que le marbre de Carrare est d'une blancheur irréprochable mais que la patine conduit à un blanc ivoire inévitable sans compter l'effet du vieillissement dû à d'autres agents.
Musée du Bargello. Afin de se concentrer sur la Pieta de Michel-Ange ou sur le bronze de Benvenuto Cellini j'ai retenu pour le premier cas d'éliminer les visiteurs et de flouter l'arrière plan tel qu'un bon réglage de la profondeur de champ l'aurait fait si j'en avais eu le temps !