La Place de Jaude a été reprise en 2005 et le fond il y a peu, elle reste nue et penchée. Coupée en deux par une voie bitumée au niveau de la statue de "Vercingé" elle présente d'un côté une tentative interressante de bassins en pierre de Volvic. L'autre côté, le plus vaste, est un méli-mélo dans les matériaux de finitions. Quel plaisir peut-on avoir à se promener sur un tel espace sans âme ?
Le fronton de l'Eglise des Minimes amène sa tache noire à côté d'un bâtiment badigeonné qui abrite une banque. En face le Théâtre aurait pu être assorti au bâtiment des anciennes Galeries de Jaude. Les mats seraient bien s'ils portaient de grands oriflammes au couleurs de la ville (ou jaunes et bleus les jours de finale du Top 14 !). Les boîtes "rouillées" qui abritent les "distributeurs de boisson" ne peuvent faire oublier les anciennes fontaines Wallace de la (très) vieille place où, les dimanches, on pouvait déguster, à l'ombre des platanes, de vraies glaces (de glaciers) aux notes d'un vrai orchestre.
L'aspect douteux de l'acier Corten : il ne rouille pas, puisqu'il est livré rouillé !
Le pavage de la place est une incertitude ! Certains "patchwork" sont explicables, là non.
On a l'impression que pour faire plaisir, sans doute à des copains, on a mis tout ce qui avait été proposé sans aucun plan de cohérence. Au pays des volcans, exception faite de la zone des bassins côté nord, on découvre une inexplicable incompétence dans l'utilisation des matériaux locaux. Pourquoi n'y a-t-il pas sur cette place des œuvres de grande taille de Thierry Courtadon et de Gilles Perez (voir Auvergne, Terre de lave).
11/11/2005 - Les pavés avant jointement.
Statue de Vercingétorix
C'est une question classique : sur combien de pattes repose le cheval de Vercingé ?
Statue du Général Desaix
Né à Saint-Hilaire-d'Ayat en 1768, Louis-Charles-Antoine Desaix de Voygoux a été l'un des héros des campagnes révolutionnaires, de la campagne d'Egypte et celui de la dernière bataille qu'il livra à Marengo le 14 juin 1800. Sa statue est dans le fond de Jaude, mais attention, c'est un grand classique de la ville, à la prise de vue certains angles peuvent se révéler particuliers !
Le premier tramway électrique avait été mis en exploitation à Sarajevo en 1885, puis en Suisse en 1888 avec la ligne Vevey-Montreux-Chillon.
En France, il circule pour la première fois à Clermont-Ferrand en 1890, grâce à Jean Claret, qui avait commencé la construction en 1888 avant de s'occuper du funiculaire de La Bourboule en 1896 puis du train du Puy de Dôme en 1907. C'est aussi lui qui avait lancé à Lyon, en 1894, l'alimentation par le sol avec la ligne Pont Lafayette-Parc de la Tête d'or.
Je prenais le tram Royat-Montferrand à Chamalières, avec changement à Jaude direction Gare, pour mes 6è et 5è au lycée Blaise Pascal avant son remplacement par les bus en 1956.
Les illustrations suivantes proviennent de la Collection AMTUIR.