La Chaise-Dieu
" Classées Monuments historiques en 1840, les quatorze tapisseries flamandes de l’abbaye de La Chaise-Dieu ont été tissées en fils de laine, soie, lin et fils métalliques entre 1501 et 1518 pour être présentées pour la première fois à La Chaise-Dieu le 17 avril 1518. Commandées par l’abbé Jacques de Saint-Nectaire, les tapisseries ont de nombreuses sources iconographiques principalement tirées de La Bible du pauvre, ouvrage très populaire dans le monde germanique au XIVe siècle. Elles mettent en scène les épisodes de la vie du Christ et de la vie de la Vierge. Sur chaque pièce, trois scènes composent un triptyque. La scène centrale représente un épisode du Nouveau Testament, tandis que les deux autres ceux de l’Ancien Testament. Ce procédé biblique, appelé « typologie », permet de présenter les textes de l’Ancien Testament comme annonciateurs de l’avènement du Christ. Au terme de six années de restauration, elles sont revenues à La Chaise-Dieu en juillet 2019 pour être exposées dans une ancienne chapelle dont les volumes ont été redécouverts et restaurés lors des travaux de réhabilitation du site. Ce rare ensemble de tapisseries est l’un des plus précieux du patrimoine national. "
Marie-Blanche Potte, Xavier Brousse, Montaine Bongrand
Autour d'un grand concert ...
Le 29 août 2009 Kazushi Ono, dans la lignée d'un Seiji Osawa, a dirigé avec une grande compréhension, le "Roméo et Juliette" de Prokofiev, le "Mystère de l'instant" de Dutilleux et la "Symphonie n°3 avec orgues" de Saint-Saens. Quand les décibels sont beaux il n'y a que plaisir !
Evelyne a croqué ce qu'il fallait pour notre souvenir du jour. Autres photos dans le montage vidéo "Cuivres à La Chaise-Dieu".
Juin 2008. Célèbre par son festival de la deuxième quinzaine d'août. Nous y avions écouté il y a quelques années "The Fairy Queen" de Purcell. L'accoustique est effectivement superbe. Mais toutes les places n'offrent pas la vision des concertistes (il faut prendre des "chœurs" ou des "stèles")!
Située dans le cœur de l'abbatiale, la "danse macabre" n'est techniquement pas une fresque mais un "sgraffito" obtenu par grattage d'une couche blanche déposée sur un fond noir. Le fond du dessin a été ensuite été peint ainsi que certains personnages.